dimanche 30 septembre 2018

De l'été à l'automne

Un rythme d’écriture effréné... Une moyenne de 4000 mots par jour... Un chapitre tous les 10 jours... Enfin, presque. Je me rappelle encore Max qui grinçait des dents lorsqu’il attendait la suite. Surtout après un petit cliffhanger en fin de chapitre.
  Dans l’ensemble, je dirais surtout que j’ai eu une sacrée veine. Tous les auteurs n’ont pas la chance de bénéficier d’un long congé, invalidant certes et avec des restrictions budgétaires, mais qui laisse une liberté journalière, d’écrire à son envie. C’était pourtant mon cas durant 16 mois. Et mon Dieu que c’était bon!

  Paradoxalement, c’est durant cette période que j’éprouvais le plus de stress, notamment pour parvenir à terminer mes chapitres dans les temps. Il y a également eu une certaine tension avec mon illustrateur qui combattait sur plusieurs fronts et n’a commencé que trop tardivement à mon gout, à travailler sur la couverture. Nous sommes malgré tout parvenus à un résultat tout à fait satisfaisant en dépit du peu de temps qu’il a su y consacrer.




Après avoir profité des corrections de plus en plus approfondies avec Max, du regard acéré de Myriam et du soutien académique d’Élodie, j’ai donc pu sortir le second tome. Un gros morceau! Réalisé en à peine 9 mois!

  Honnêtement, je me sens assez fier d’être parvenu à cela, même si je reconnais que j’aurais préféré avoir le temps et la patience de l’illustrer davantage ; ne serait-ce que par l’ajout de quelques croquis supplémentaires de mon cru. Hélas, entre un retour progressif des sensations dans la main et la priorité donnée à l’écriture, et non au dessin, je n’ai pas pu accomplir cela pour le tome 2. Peut-être pourrais-je y consacrer plus de temps pour le troisième.
  Il est évident que sans ce temps libre, en plus de l’occasion de me rendre à de nombreux évènements culturels, je n’aurais jamais pu sortir le second tome aussi vite. Je voudrais tellement qu’il en soit de même pour le prochain tome de la saga, ainsi que pour un autre roman en préparation. Mais c’est une autre histoire...